La blockchain est une véritable révolution technologique, et on parle beaucoup d’elle depuis l’arrivée des cryptomonnaies, notamment du Bitcoin. Mais elle ne sert pas seulement dans les transactions de monnaies virtuelles, elle est aussi utile dans plusieurs domaines. Toutefois, la blockchain est pointée du doigt depuis peu pour être très énergivore. On parle de cela immédiatement.
La blockchain selon Yves Wespisser
D’après yves wespisser, la blockchain est un ensemble de blocs de chaîne qui représente des données renfermant l’historique des faits depuis sa création. Elle se partage par tous les utilisateurs sans l’intervention d’intermédiaire afin que chacun puisse vérifier librement la validité des informations concernant les faits numériques (transactions, documents…). En clair, c’est un livre registre anonyme et infalsifiable des faits synchronisés et répliqués sur plusieurs points d’un réseau pair-à-pair que l’on appelle nœuds. C’est grâce à un mécanisme automatisé que les blocs sont vérifiés et garantis et que les nœuds participants s’entendent pour que ce soit uniquement les transactions authentiques qu’on peut ajouter. Concrètement, la blockchain est une solution de stockage de données particulièrement sécurisée et chronologique. Les données sont enregistrées dans les blocs reliés entre eux.
L’impact environnemental de la blockchain
Une étude du Cambridge Bitcoin Electricity Consumption Index indique que le Bitcoin consomme 135 TWh par an, l’équivalent de 0,61 % de la consommation énergétique de notre planète. C’est faible, mais cela correspond au fonctionnement de toutes les bouilloires électriques au sein du Royaume-Uni pendant une trentaine d’années. Pour l’Ethereum, il est moins énergivore, mais il entre quand même dans la catégorie des cryptomonnaies les plus polluantes. À noter que si l’équipement de minage est obsolète, la consommation en énergie est encore plus importante. Pour information, la plupart des extractions de Bitcoins sont aux États-Unis et au Kazakhstan, deux pays qui sont très dépendants des combustibles fossiles. Cependant, la consommation énergétique d’un protocole blockchain ne peut être associée à son empreinte écologique qui dépend du moyen employé afin de produire l’énergie. Ce n’est pas la consommation d’électricité qui est responsable de la pollution, mais les moyens employés afin de la produire. En 2020, le minage du Bitcoin ne représentait que 0,1 % des émissions mondiales de carbone, c’est 33 millions de tonnes de tonnes de CO2, bien moins que la climatisation ou l’aviation.
Un minage plus propre
Pour remédier à cela, les mineurs s’intéressent maintenant aux énergies renouvelables. Pour ce faire, ils commencent à se tourner vers le charbon, la géothermie et les barrages hydroélectriques. Plusieurs cas d’usage en rapport avec la blockchain ont aussi recours aux surplus énergétiques décarbonés. Cela se constate dans les zones géographiques avec une faible demande en électricité au niveau de la production. Vu que le gaz, le charbon et le pétrole sont faciles à transporter, on peut les envoyer dans les zones où ils peuvent être vendus plus cher. Par contre, ce n’est pas le cas pour l’électricité qui ne peut être stockée ou transportée ainsi, le surplus est plus intéressant pour les mineurs, et cela commence vraiment à les attirer. Les avancées technologiques entrent également en jeu pour un minage plus propre. Le spécialiste yves wespisser annonce qu’il y a maintenant de nouvelles puces plus efficientes et des innovations pour les couches protocolaires.