Une bonne nouvelle pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale en phase terminale. En effet, des scientifiques ont pu faire fonctionner un rein de cochon sur un être humain. Plus de détails dans cet article.
Après la mise au point d’un excellent antidiabétique, place à une nouvelle avancée. L’expérience a été menée à New York, au centre Langone Health par le groupe du professeur Robert Montgomery. Le cobaye était une patiente décédée depuis peu. Après l’approbation de ses proches, un rein de porc a été greffé à son organisme. Celui-ci a parfaitement joué son rôle pendant trois jours. C’est ce qu’a déclaré professeur Robert le 20 octobre 2021.
Le rein utilisé provient d’un cochon. Mais, l’organe a été génétiquement modifié au préalable. En effet, il produit naturellement de l’alphagal, un sucre qui est absent chez les hommes. Cette substance induit souvent le rejet des greffes animales. Le gène responsable de sa production a donc été modifié pour stopper sa production.
« Le taux de créatinine de la patiente a retrouvé son niveau normal immédiatement après la greffe, ce qui montre que le rein assurait bien ses fonctions. (…) Cela a donné des résultats encore meilleurs qu’avec certains reins humains de personnes décédées » a déclarés le professeur Robert.
Dans le monde, plus d’une dizaine de personnes meurent chaque jour en attente de rein. Ces chiffres sont moindres que ceux du coronavirus, mais la situation inquiète aussi fortement. Le manque d’organe est l’une des inquiétudes de certains patients et de la médecine moderne. Selon le professeur Robert Montgomery, « Plus de la moitié des patients dialysés voient leur état se dégrader fortement ou meurent avant de pouvoir être greffés ».
Aux États-Unis près de 90 000 personnes sont en attente d’une greffe de rein. Cette expérience est une nouvelle piste pouvant permettre de résoudre ce problème. D’après les propos du professeur, il faudra attendre environ deux ans pour que cette solution se répande.
Les premiers essais dans le domaine de la xénogreffe remontent à 1984. L’expérience a consisté aux greffages d’un cœur de babouin sur un bébé. L’enfant a pu survivre environ 21 jours. Ce fut le début de véritable recherche dans ce domaine. Pour les différentes études, on utilise généralement le porc. En effet, ces organes ont presque les mêmes tailles que ceux des humains.
Aussi, l’utilisation du cochon pose moins de préoccupations éthiques que celle des primates. Bien que des avancées notables soient notifiées, des doutes planent toujours. Les chercheurs pensent à l’amélioration de la durée de vie des organes greffés. Il s’agit en effet d’assurer leur bon fonctionnement dans le temps et d’accorder ainsi plus de chances aux patients.
Dans plusieurs cas, la meilleure façon de survivre à certaines maladies est de faire une greffe. Mais, il existe moins de donneurs que de patients en attente. Ainsi donc, les chercheurs se penchent sur d’autres solutions comme la xénogreffe. Il s’agit de l’utilisation des organes d’animaux pour des greffes sur les humains. Cette solution permettra de sauver plus de vies.
Toutefois, les organes et les animaux utilisés doivent faire l’objet de modification génétique pour éviter les rejets. Aussi, d’autres scientifiques estiment que ces opérations représentent des risques de transfert de virus des animaux vers les hommes.
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